14.11.07

"Caves" du privé, les privilégiés vous emmerdent ! Et vive la Grève !

Un "cave", c'est quelqu'un qui n'appartient pas au "milieu", qui essaie donc de vivre honnêtement, sans voler les autres ni les prendre en otages.

Le cave ne se rebiffe pas, malgré ce qu'en disait Audiard. Il est là pour subir, pour raquer. C'est une victime, il n'est jamais du côté du manche. "L'honnêteté, ça se paye" (Audiard, justement, dans "Le cave se rebiffe").

Sans lui, sans le cave, qui en France est docile voire consentant, la kleptocratie étatique, la racaille syndiquée et la vermine politique qui sont aux commandes du pays devraient faire face à la crise d'identité la plus terrible qui puisse leur arriver : car un bandit sans victime n'est plus un bandit, un parasite sans hôte parasité n'est plus un parasite, un monopoleur sans client n'est plus un monopoleur.

Les privilégiés ont bien raison : dans la France sarkosocialiste de 2007, faut vraiment être con (autre sens du mot "cave") pour travailler 35 heures et souvent bien davantage, avoir un salaire fixé par le marché (une fois retranché ce que le vol social appelé sinistre SS vous prélève) plutôt que fixé par d'autres collègues fonctionnaires, partir à la retraite après 40 ans de travail (41 ans en 2012) pour toucher (si les caisses ne sont pas vides d'ici-là) la moyenne des 25 meilleures années de salaire. Et tout ça sans aucune sécurité de l'emploi !



- Attention, les zusagers, c'est Bébert, agent RATP syndiqué qui vous cause (spécialiste du congé maladie, 27 ans de turf, bientôt à la retraite).

C'est vrai que faut être un vrai cave pour travailler dans le privé alors que le secteur protégé public est là, qui ne demande qu'à accueillir de nouveaux futurs privilégiés employés pour leur enseigner l'art de la glandouille, la technique imparable de la fumisterie notre dur métier et la tradition de la grève avec prise d'otages citoyenne !

Non, vraiment, moi je crois que les caves méritent bien ce qui leur arrive. D'ailleurs, ils le savent, voyez : ils ne se rebiffent pas, ces cons.

Ils ont intérêt, ceux qui se rebifferont seront catalogués comme fascistes, voire libéraux, et subiront les représailles de notre service d'ordre payé avec l'argent des syndicats patronaux cotisations. Même les cons ont le droit de vivre, à condition de pas nous gêner dans notre aspiration à une société meilleure (meilleure pour nous). C'est ça qu'on appelle le progressisme, camarade monsieur !

Nous autres, privilégiés travailleurs syndiqués, avons raison de nous révolter, tandis que eux, les caves, ont raison de subir en silence.

Aujourd'hui et dans les jours qui viennent, en raison d'une grève d'une certaine catégorie de privilégiés camarades syndiqués, eh ben les caves moisiront dans la Cave ! (la Cave, c'est comme ça qu'on appelle le sous-sol métropolitain entre nous, glandeurs agents RATP).

C'est toujours le plus fort (nous) qui commande aux caves, et c'est bien normal !

Nous on grève, et eux qu'ils crèvent !

5 commentaires:

BLOmiG a dit...

Salut,
c'est marrant le titre de ton article est proche de la conclusion du mien. Et j'ai aussi donné la parole à un gréviste pour souligner l'intelligence de son propos !
On est assez proche dans notre perception, faut croire !
à bientôt !

Unknown a dit...

Je suis pour la fin des régimes de retraite dits spéciaux au nom de l'équité. Je suis également pour le droit de grève au nom de la même équité. Le recours à la grève quasi systématique en préambule d'un règlement amiable fait partie de la culture sociale française. Pour le modifier, il faudrait non pas interdire le droit de grève mais assurer la représentation de TOUS les salariés du public et du privé au sein des organisations syndicales, aisni qu'un plus grand pluralisme syndical. Bref, il faudrait que chaque salarié soit synduiqué. Ceci permettrait un vrai débat entre partenaires sociaux et éviterait le recours sytématique à la grève. Puisque notre Président est enclin à apppliquer en France "ce qui marche partout ailleurs", il serait alors inspirer de mettre en oeuvre les conditions du représentation pleine et entière de tous les salariés au sein des syndicats comme c'ets le cas par exemple en Allemagne. Je ne suis pas certaine qu'une telle avancé serait du goût de madame Parisot.
Dernier point. Il faut savoir garder raison et mesure. On parle ces jours-ci de grèvistes comme on parle de terroristes.

Laure Allibert a dit...

Il n'y a pas de raison que tous les salariés soient syndiqués, ce serait une atteinte à la liberté individuelle.

Je suis pour le VRAI droit de grève, c'est à dire le droit de grève libéral : tu as le droit de faire grève, mais ce faisant, tu romps ton contrat de travail, et donc le patron a le droit de te virer. A toi de t'assumer sans te reposer sur le droit positif étatique qui donne scandaleusement le droit de faire grève sans suspension concomitante du contrat de travail.

Josick a dit...

Seulement se contenter de déplacer les problèmes

Pascal a dit...

Hello Laure,

Je me suis permis de faire un lien vers ton article qui m'a bien fait marrer ce matin ! A toutes fins utiles, je précise que je ne suis pas fonctionnaire...

Ciao !

Pascal ( http://poliblog.canalblog.com/ )